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Création : 05 janvier 2015
Prix littéraire, « Les Ecrivains du ciel »
Créé cette année, le nouveau prix littéraire a couronné l’ouvrage « Les Canons du ciel » de Francis DUCREST, publié par Altipresse. Il couronne un écrivain rare (deux livres en cinquante ans), ancien de l’armée de l’Air puis d’Air France, un vrai talent d’écrivain.
Ce prix résulte d’une initiative de la Ville de Gimont, appuyée par l’Académie de l’air et de l’espace et soutenue par le Gifas. Il sera décerné tous les deux ans à un auteur de langue française, à l’exclusion de traductions, seuls étant pris en considération les livres de moins de deux ans. Le jury est présidé par notre collaborateur Pierre Sparaco.
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Création : 12 décembre 2014
Théâtre : La Femme Acéphale de Jacques Prévert
Le samedi 20 décembre à 20h30, Salle Philibert
Interprété par Elisa Inizan. Mise en place Gérard Blanc.
Durée du Spectacle : 1h
Foraine , la Femme Acéphale nous accueille dans sa baraque de foire et nous dit ce qu’elle a sur le cœur . Avec humour et poésie ,elle tisse le fil de sa Vie et digresse et s’indigne et se réjouit tout à la fois .Les souvenirs d’ une enfance blessée se mêlent aux rêves d’Océan, son indignation face à la Misogynie croise son enthousiasme pour la Vie nomade. Elle est de celle qui ont « le bien de la rue comme d’autres ont le mal du Pays », de celles qui portent leurs rêves en bandoulière . Cette femme nous la croisons dans l’œuvre de Prévert ,c’est sans doute d’elle dont parle Gabin dans le Quai des brumes « Quand une fille est jolie, qu’elle est jeune et puis qu’elle veut vivre, c’est comme un Homme qui essaie d’être libre , tout le monde est contre comme une meute» .
Cette Femme rebelle et tendre , libre et fière se promène dans les poèmes , les films et les collages du Poète. C’est Elle qui va sinon se faire abattre du moins payer très cher le prix de sa différence ,son chant si vivant est beaucoup trop dangereux pour ceux « qui ont leurs papiers, leurs laissez penser ,leurs empreintes de normalité ».
Ce récit est une invitation à refuser ce qui nous détermine , ce qui nous enferme ce qui pense pour nous . C’est une incitation à protester , à corriger le quotidien en le pensant à l’envers. La Femme acéphale joue avec les mots, les déshabille de leurs vérités premières, ils se font la fête , s’attendent au coin de la rue et se sautent dessus. En se réinventant, la langue invente une autre pensée, libre populaire ,festive . Il fait bon entendre cette Femme-là, ce qu’elle nous dit nous réconcilie avec nos radicalités, nos espoirs et nos idéaux.
Réservations : 06 25 92 15 14
Cantate de Bach
Le dimanche 14 décembre,